Visite Bus Sarthe FR

Visite Guidée Bus : La Sarthe

Présentation de la journée

I/ En quittant Saumur : rappel des éléments de son patrimoine :

-Le cheval : sortie de Saumur = symbole de la ville

-Le jeu de boules de fort

On dit que ce jeu aurait été inventé par les mariniers qui y jouaient dans le fond de leurs bateaux pour se distraire. De nos jours ce jeu est devenu un sport régional encore largement pratiqué. On pourrait le comparer sur certains aspects à la pétanque. Pour y jouer on a plusieurs boules de fort et une plus petite boule ronde et en plomb appelée « le maître ». La boule de fort est cerclée de fer et n'est pas ronde. On dit qu'elle est méplate, c'est à dire qu'elle possède  un côté faible légèrement évidé et un coté fort - d'où le nom du jeu - chargé d'une petite masse de plomb. La boule est donc constamment en déséquilibre et tombe toujours sur son fort. La partie se joue aussi bien à 2 qu’à plusieurs joueurs. Pour commencer le jeu, on doit d’abord poussé le maître du pied pour le placer à l'une des extrémités du terrain, le but du jeu est de lancer la boule de fort le plus près de lui. Pour cela, le joueur utilise souvent les pentes du terrain car le boule de fort se joue sur une piste concave.

II/ Patrimoine religieux : Les clochers tords

Définition :

Clocher où la flèche est en spiral, souvent couvert d’ardoises

Il y a environ une centaine de clochers de ce type en Europe. (ex : église Saint Pierre de Saumur)

Origines :

Certains sont construits en forme de spiral -> chef-d’œuvre architectural

Certains architectes comme Viollet le Duc pensent qu’ils sont devenus hélicoïdaux après un mauvais séchage du bois.

Clochers octogonaux :

Nombres de clochers tors sont octogonaux c'est-à-dire qu’ils ont 8 pans. Ce sont des clochers de villes moyennes, car c’est plus cher qu’un clocher à 4 pans.

III/ Patrimoine historique et architectural : Les châteaux :

A/Montgeoffroy

Histoire :

Le château de Montgeoffroy est un château du 18ème siècle situé à Mazé dans le Maine-et-Loire. Il a été construit sur ordre du maréchal de Contades, gouverneur de l'Alsace en vue d’y prendre sa retraite. Il fit appel à l'architecte parisien Jean-Benoît-Vincent Barré, qui dut s'associer avec un architecte local, Simier. Les travaux durèrent 3 ans. Le domaine a miraculeusement traversé la Révolution française et les guerres de Vendée en conservant ses logis, ses bâtiments agricoles, sa chapelle et son parc. Il a également conservé ses archives et son mobilier, ce qui donne à ce château une grande valeur patrimoniale.

Architecture :

Cet édifice est de plan régulier, composé d’un corps de bâtiment imposant raccordé à deux grandes ailes par des pavillons en terrasse. La façade est blanche et est surmontée par des toits d'ardoise composées de cheminées de briques roses. Elle présente un fronton triangulaire unique et est encadrées par deux tours carrées.

B/Beaufort-en-Vallée

C’est un château féodal, dont la construction s'étala entre le 11ème et le 14ème siècle. Il est au cœur du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Aujourd’hui il ne reste que très peu d’éléments du château : les tours et courtines du 14ème siècle ainsi que la tour Jeanne de Laval, du nom de l’épouse du Roi René, construite au 15ème siècle.

C/Seiches-sur-le-Loir

La ville de Seiches-sur-Le-Loir possède 2 châteaux d’époques différentes :

-le plus ancien est le château du Verger. Il a été construit durant le  15ème et le 16ème  siècle par Pierre de Rohan-Gié, maréchal de France, et l'architecte Colin Biart. Il est connu pour être l’endroit où fut signé le Traité du Verger stipulant que l’héritière du duché de Bretagne ne peut se marier sans l’accord du roi de France. Au 18ème siècle, le château est démantelé par le cardinal de Rohan. Mais il reste aujourd'hui de nombreux vestiges de l'ancien château et de son avant-cour, les murs de la clôture du parc, les écuries, et les façades et  toitures de l'ancien logis du 16ème siècle.

-le château de Brignac est moins ancien puisqu’il a été construit à la fin 18ème siècle par un  architecte originaire d’Anger René Hodé. Le château possède un parc à l'anglaise, dessiné par le comte de Choulot. Il existe également une chapelle du 18ème siècle.

IV/ Sites touristiques animés :

A/La Flèche

Tourisme :

2ème pôle touristique du pays du Loir -> riche patrimoine : le Prytanée National Militaire (17ème), ancien collège royal, la chapelle ND des Vertus (12ème), le prieuré St André, le moulin de la Bruère,…

Parc zoologique du Tertre rouge = 1er équipement touristique du département.

Histoire :

La grand-mère d’Henri 4, Françoise d’Alençon fait construire en 1540 le château neuf.

Henri 4 décide de construire en 1603, un collège dirigé par la Compagnie de Jésus. Parmi les élèves illustres, nous pouvons citer René Descartes.

A cette époque, la plupart des élèves sont regroupés par quartiers selon leur origines géographiques (ex : rue Lyonnaise, rue des Lavallois).

C’est là que s’embarquent 278 hommes, 45 femmes et enfants et 3 religieuses entre 1640 et 1659 pour rejoindre Nantes et la Rochelle.

Après 2 mois de navigation, les 1ers colons se rejoignent sur le St Laurent (Québec).

Le 18 mai 1642, ils fondent « Ville-Marie » , aujourd’hui connue sous le nom de Montréal.

Evènement : le Festival des Affranchis

La Flèche propose chaque année un festival qui réunit des compagnies de théâtre et des arts de la rue.

B/Le Château du Lude

Situation géographique :

Au carrefour de l’Anjou, du Maine et de la Touraine, le Lude compte parmi les plus grands châteaux de la Loire.

Histoire :

La forteresse d’origine est construite du 10ème siècle au 15ème siècle, afin de défendre l’Anjou contre les Normands, puis des Anglais (guerre de 100 ans).

Le chambellan de Louis 11 prend possession du domaine à la fin du 15ème siècle

Façade Renaissance style italien

Cour d’honneur avec des plaques de marbre.

1751 : construction de l’aile classique style Louis 14

19ème : vastes travaux de restauration

Jardins :

Dès le 17ème siècle, autour des douves, l’ancienne place forte est détruite pour l’aménagement d’une grande terrasse bordée d’une élégante balustrade de pierre -> point de vus sur les jardins.

 

V/ Paysage : La Vallée du Loir :

La rivière du Loir, (à ne pas confondre avec le fleuve bien sûr !) se trouve aux pieds de coteaux de tuffeau creusés de caves et d’habitation de troglodytes et bénéficie d’un ensoleillement important. Ce climat rend la vallée propice à la culture de vignes et notamment des vignobles réputés comme le « Coteaux du Loir ».

C’est aussi une vallée boisée avec la présence de la forêt de Bercé qui est le vestige de l’ancienne immense forêt gauloise des Carnutes connue pour être le lieu où les druides Gaulois se réunissaient afin d’élire un représentant qui gouvernerait les druides de Gaules et de Bretagne pour une année, mais ceci est une autre histoire... C’est pourquoi on retrouve dans cette forêt plusieurs chênes séculaires.

La Vallée du Loir grâce à sa beauté, fut la source d’inspiration de nombreux poète tel Du Bellay ou encore Racan.

VI/ Gastronomie : Les volailles de Loué :

La volaille du Maine est célèbre depuis le Moyen Age.

Des personnes célèbres (La Fontaine, Racine, Henri 4, Louis 14) ont vanté la qualité des volailles du Maine.

Le 30 août 1958, une poignée d’hommes décidèrent de sauver leur savoir-faire. Aujourd’hui, il y a 1050 producteurs.

VII/ Paysage : La Vallée de la Sarthe :

Présentation :

La vallée de la Sarthe est traversée par la rivière Sarthe.

Dès le début de la navigation, la Sarthe permettait de relier l’Atlantique à la Normandie, le Maine et la Bretagne via le fleuve de la Loire.

La Sarthe était une plaque tournante entre les voies terrestres et fluviales.

Aujourd’hui l’activité commerciale de la Sarthe passe par le tourisme de croisière/fluvial.

Division géographique :

Le territoire est divisé en 3 secteurs :

Nord-Est : grande zone influencée par le milieu rural et la proximité de l’aire urbaine du Mans.

Centre et ouest : secteur devenu dynamique mais qui reste fortement marqué par l’agriculture + Malicorne.

Sud : Sablé-sur-Sarthe = pôle socio économique

Paysage : les Alpes Mancelles

Au nord de la vallée de la Sarthe, on retrouve un site naturel original. Elles font parties du massif armoricain, un des plus anciens massifs montagneux français.

Si leur altitude a été autrefois très élevée, aujourd’hui ces anciennes montagnes ne culminent plus qu’à 417m.

Malgré cela, le paysage de ce site reste varié.

VIII/ Patrimoine religieux :

La Sarthe possède un patrimoine religieux varié dans lequel on peut retrouver des peintures murales comme celles d’Auvers-le-Hamon, ou des retables comme à l’Abbaye de Soelsmes. Parmi eux, on retrouve aussi des sites qui ont fait la renommée de la Sarthe :

A/L’Abbaye Saint Pierre de Solesmes :

L’Abbaye

Elle a été fondée par Geoffroy de Sablé en 1010. Ce fut d’abord un prieuré qui accueillait une communauté de moines bénédictins et qui devient plus tard  l’Abbaye de Saint Pierre de Solesmes. En 1425, l’Abbaye est touchée par la guerre de 100 ans, les Anglais brûlent et détruisent le monastère. Mais grâce à des dons de seigneurs, l’Abbaye est peu à peu reconstruite : on voûte le sanctuaire vers 1475, puis ensuite on reconstruit le clocher, et des travaux d’ornementations sont entrepris, notamment la sculpture de style gothique flamboyant du  « Tombeau de Notre-Seigneur » en 1496. Malheureusement à la Révolution l’Abbaye sera de nouveau en partie détruite. Elle est rétablie en 1833 grâce à Dom Guéranger, un prêtre qui décide de l’acheter pour la reconstruire. Aidé par quelques amis et encouragé par son évêque, il réunit difficilement de quoi louer le monastère mais s'y installe quand même avec trois compagnons en 1833.Il entreprend des travaux d’agrandissement de l’église au niveau du chœur de l’église abbatiale et y ajoute des voûtes bombées. L’ancienne nef et l’ancien transept sont également rénovés. Avec ces nombreux travaux, Dom Guéranger peut être considéré comme une personne incontournable pour l’abbaye de Solesmes. Après sa mort en 1875, l’Abbaye est confrontée à de nombreux problèmes lié au gouvernement anticlérical mis en place à cette époque. Ainsi, les moines sont expulsés le 6 novembre 1880, ils ne reviendront qu’en 1922…

Architecture

Au niveau de l’architecture de l’église abbatiale, on retrouve deux parties : la partie du 11ème siècle, la plus ancienne, et la partie rénovée du 19ème siècle. En effet, l’architecture a suivie les aléas de l'histoire et l'agrandissement de la communauté religieuse. On trouve dans la nef une statue de saint Pierre, patron du monastère, revêtu des habits pontificaux, coiffé de la tiare, et tenant en mains les clefs du paradis. Cette statue a été réalisée à la fin du 15ème siècle, elle a été érigée par dom Guéranger.

Ce qui fait la particularité de l’église abbatiale de Solesmes c’est aussi les deux groupes de statues en pierre blanche appelées « Saints de Solesmes » qui datent de la fin 15ème, début 16ème siècle. Ils sont près d'une centaine situés dans le transept de l'abbatiale. Les archives du monastère ayant été détruites sous la Révolution, on ignore l'identité des sculpteurs.

Le chant Grégorien

L’Abbaye de Solesmes est aussi un haut lieu du chant Grégorien, car les offices y sont chantés et de nombreux concerts ont lieu toute l’année.

Le chant grégorien doit son nom au pape Grégoire le Grand (qui vécut au 6ème siècle) auquel il a été attribué par l'historiographie carolingienne. On appelle chant grégorien un répertoire musical constitué des chants qui était en usage pendant les messes de l'Église catholique romaine. Aux origines du chant grégorien, on trouve donc le répertoire romain composé aux 5èmes et 6ème  siècles par la schola cantorum, une école de chant. Le chant grégorien est apprécié pour sa qualité esthétique car c'est un genre musical qui appelle au calme et au recueillement. C’est un chant anonyme, habituellement interprété par un chœur ou par un soliste appelé chantre. Il est destiné à soutenir le texte liturgique en latin. On trouve des chœurs d'hommes mais aussi de femmes. Il doit se chanter a cappella, c'est-à-dire, sans accompagnement instrumental, car toute harmonisation, même discrète, modifie la structure de cette musique.

Ce fut Dom Joseph Pothier, un moine bénédictin de l'abbaye de Solesmes qui instaura ce type de chant à l’Abbaye en 1859.

B/La basilique Notre-Dame du Chêne (Vion):

A l’origine de la construction de cette basilique il y’a un miracle. A la fin du 15ème siècle, le curé du village de Vion place une statuette de la Vierge à l’enfant dans une niche aménagée dans un très vieux chêne. C’est le point de départ d’un pèlerinage attirant autant les croyants que les curieux voulant voir la petite statuette en terre cuite. Le miracle se produit un siècle plus tard lorsque la vierge Marie apparaît près du chêne. On construit alors cette basilique dédiée à la Vierge à l’endroit où elle serait apparue. Les peintures du chœur de la basilique retracent cette histoire.

On peut également voir dans un parc près de la basilique une reproduction à l’identique du Saint Sépulcre de Jérusalem.

C/L’église de Brissarthe à quelques kilomètres d’Angers est une église du 12ème siècle devant laquelle fut tué en 866 Robert le Fort, l’ancêtre des rois Capétiens.

D/La verrière de la Grande Crucifixion dans l’église Notre-Dame de Sablé (fin 15ème)

 

IX/ Patrimoine industriel : Malicorne

Malicorne est la cité de la faïence. Le premier four est fondé par Jean Loyseau en 1747 dans une ancienne auberge. Cette activité profite d’une terre riche en argile, d’une abondance de bois et de la présence d’un port. Il s’agit en effet de fournir aux campagnes environnantes une vaisselle à usage domestique. Car  les principales qualités de la faïence sont sa blancheur qui est une couleur adaptée pour une vaisselle, et également sa bonne résistance au feu. La production est donc d’abord utilitaire, mais on lui donne  par la suite au 19ème siècle des formes plus décoratives et on peint des paysages essentiellement inspirés de villes (et là je pense que je vais faire des heureuses ^^)  qui sont les villes de Rouen et de Nevers, Ainsi, de nombreux tourneurs et  peintres s’installent à Malicorne et contribuent au développement et au succès de la faïence.

La fabrication :

La terre argileuse de Malicorne est extraite dans des carrières puis est lavée, tamisée, puis vieillie en cave. Au bout de deux ans l’argile est prêt à être travaillé et modelé. C’est un artisan appelé « tourneur » qui s’en occupe. Pour la décoration, il a recours à une autre personne, l’ajoureuse.         Il faut savoir que la technique de « l’ajourage » est une spécialité des artisans de Malicorne pour donner du relief aux objets tout en les décorant. Elle est devenue, de nos jours, incontournable et a placé Malicorne au rang des grands centres de la faïence Française. Elle consiste, à l’aide d’un canif très fin, a découper avec précaution certaines parties de l’objet en faïence quand il n’est pas encore sec dans le but d’y coller des ornements.  Par exemple pour des corbeilles de fruits en faïence on ajoutera des ornements de grappes de raisons. Le séchage de la faïence est très long car il peut durer plusieurs semaines. Après cela, la forme est cuite une première fois. On obtient alors ce qu’on appelle « le biscuit », une simple terre cuite et poreuse qu’un émailleur plongera dans un bain composé d’eau et de poudre d’émail blanc très fine. Avec ce bain, la forme est revêtue d’une fine poudre blanche fragile et instable sur laquelle la décoratrice peignera différentes décorations. Enfin, la faïence est cuite une nouvelle fois afin de la rendre totalement solide et de fixer la peinture.

X/ Patrimoine industriel et Gastronomie : Sablé :

Patrimoine architectural :

Il mêle l’urbanisme du 19ème siècle et les rues médiévales sinueuses.

Le premier révèle une ville lumineuse grâce à ses façades en pierres calcaires du centre-ville tandis que le second, plus mystérieux, fascine par ses maisons à pans de bois.

A l’origine de l’urbanisme de Sablé, l’ancien château-fort (10ème) a été remplacé par un nouveau logis (18ème).

Quelques témoignages médiévaux : les écuries du château mais aussi  des remparts et quelques tours.

Patrimoine technologique :

Musée « A l’homme volant » retrace l’histoire de la conquête de l’air.

Marbre de Sablé qui orne la cour dite « de marbre noir » du château de Versailles + autel dans l’église ND des Ardillers (Saumur).

Patrimoine religieux :

Chef d’œuvre de l’art médiéval = la verrière de la Grande Crucifixion à l’intérieur de l’église ND.

Gastronomie :

Sablé est célèbre aussi pour ses fameux biscuits « les petits sablés ». ils ont été crés en 1924 par un pâtissier, mais ils seraient plus anciens. En effet, on raconte qu’en 1670, la marquise de Sablé en offrit à Louis 14 qui les trouva « bons et légers ».

XI/ Gastronomie :

La Sarthe possède une gastronomie variée et renommée :

La Marmite Sarthoise :

Ce plat est une spécialité du terroir de la Sarthe. Cette recette a été crée en 1985 par l’association culinaires des « 19 bonnes tables Sarthoises ». Cette confrérie a été créée afin de défendre la qualité de ce plat et de le promouvoir. La Marmite Sarthoise rend hommage au produit phare de la région: la volaille fermière de Loué.

Les Bourdons :

Se sont des pâtisseries faite d’une pomme entière enveloppée d'un carré de pâte et cuite au four.

On retrouve également dans le terroir de Sarthe des chocolats réputés comme le « Sainte-Larme », le « Balzac » ou le « Pierre du Château ». Puis également des variétés de pommes régionales comme la Bouet de Bonnétable, la pomme de Coudre, la reinette de Bois-Martin ou la plus célèbre, la reinette du Mans, qu’on transforme en cidre ou en eau de vie…

En approche du Mans : Les rillettes du Mans :

Nous nous rapprochons de la ville du Mans, je vous propose donc de vous faire une petite présentation de sa gastronomie qui est une partie importante de la Gastronomie de la Sarthe, avec pour commencer les célèbres Rillettes du Mans !

Histoire

Le terme de « rillette » vient du mot « rille » qui désignait une planche. On le retrouve dès 1480 dans un document qui parle de « rilles et de morceaux de viande de porc ».  On suppose donc que cette signification s’appliquait à un morceau de porc de forme allongée où coupé en tranche. D’ailleurs, dans son « Tiers Livre » le célèbre écrivain Rabelais qui est originaire de Tours, emploie ce mot pour désigner des morceaux de porc cuits que l’on offrait à ses voisins comme une friandises.

Les rillettes sont restées longtemps des préparations domestiques destinées originellement à conserver la viande de porc. Puis, peu à peu on a établit grâce à elles, des recettes variées et locales. Avec le développement du chemin de fer au début du 20ème siècle, les rillette du Mans on pu s’exporter dans d’autres régions notamment la région parisienne et on ainsi acquit leur grande notoriété.

XII/ MALICORNE

Malicorne est une ville principalement connue pour ses fabrications de Faïence.

A/ Le Patrimoine industriel : la faïence :

Malicorne est la cité de la faïence. Le premier four est fondé par Jean Loyseau en 1747 dans une ancienne auberge. Cette activité profite d’une terre riche en argile, d’une abondance de bois et de la présence d’un port. Il s’agit en effet de fournir aux campagnes environnantes une vaisselle à usage domestique. Car  les principales qualités de la faïence sont sa blancheur qui est une couleur adaptée pour une vaisselle, et également sa bonne résistance au feu. La production est donc d’abord utilitaire, mais on lui donne  par la suite des formes plus décoratives et on peint des paysages essentiellement inspirés de villes (et là je pense que je vais faire des heureuses ^^)  qui sont les villes de Rouen et de Nevers, Ainsi, de nombreux tourneurs et  peintres s’installent à Malicorne et contribuent au développement et au succès de la faïence.

La fabrication :

La terre argileuse de Malicorne est extraite dans des carrières puis est lavée, tamisée, puis vieillie en cave. Au bout de deux ans l’argile est prêt à être travaillé et modelé. C’est un artisan appelé « tourneur » qui s’en occupe. Pour la décoration, il a recours à une autre personne, l’ajoureuse.         Il faut savoir que la technique de « l’ajourage » est une spécialité des artisans de Malicorne pour donner du relief aux objets tout en les décorant. Elle est devenue, de nos jours, incontournable et a placé Malicorne au rang des grands centres de la faïence Française. Elle consiste, à l’aide d’un canif très fin, a découper avec précaution certaines parties de l’objet en faïence quand il n’est pas encore sec dans le but d’y coller des ornements.  Par exemple pour des corbeilles de fruits en faïence on ajoutera des ornements de grappes de raisons. Le séchage de la faïence est très long car il peut durer plusieurs semaines. Après cela, la forme est cuite une première fois à 1050 degrés. On obtient ainsi ce qu’on appelle « le biscuit », une simple terre cuite et poreuse qu’un émailleur plongera dans un bain composé d’eau et de poudre d’émail blanc très fine. Avec ce bain, la forme est revêtue d’une fine poudre blanche fragile et instable sur laquelle la décoratrice peignera différentes décorations. Enfin, la faïence est de nouveau cuite, à 950 degrés cette fois, afin de la rendre totalement solide et de fixer la peinture.

+ moulins : Ce sont des moulins de trois ou quatre étages appelés aussi « moulins à l’anglaise ».

B/Le Patrimoine historique : le château de Malicorne : +

En dehors de ses nombreux ateliers de faïence, la ville de Malicorne possède également un site historique : un château du 12ème siècle. Il est situé à l’emplacement d’un marécage est avait pour rôle de garder les portes du Maine. A partir de la Renaissance, la forteresse devient un lieu de rendez-vous très prisé, notamment par l’écrivain Madame de Sévigné.

 

 

 

 

 

 

 

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