OIRON Peinture + Cabinet Muse

Visite  château d’Oiron: galerie de peinture et cabinet des muses

(Anne-Laure)

 

Galerie de peinture

 

Les peintures de la galerie que nous avons sélectionnées représentent des moments charniers de L’Iliade et de l’Eneide.

Nous commençons par la peinture qui s’intitule « le jugement de Paris », évènement qui sera à l’origine de la guerre de Troy. Mais pour comprendre le jugement, il fait connaître ce qui c’est passé juste avant sur al première peinture :

Les Dieux sont rassemblés à l’occasion de noces. La discorde représentée dans les nuages (avec des ailes de chauve souris), furieuse de ne pas avoir été invitée, jette au milieux d’eux une pomme destinée à la plus belle des déesse (la pomme de discorde).Zeus le dieu des dieux ne veut pas prendre le risque de l’attribuer. Il demande donc à Hermès (debout à la droite de Zeus), d’accompagner Héra, Athéna et Aphrodite sur le mont Ida ou paris un mortel innocent pourra juger de leurs beauté.

 

Le jugement de Paris :

 

Paris est un berger. On le remarque grâce à l’environnement: un autre berger est assis et joue de la cornemuse en surveillant un troupeau de bœuf .A l’arrière plan on remarque un paysage antique. Les figures décoratives dans l’encadrement de la peinture évoquent l’activité Pastorale de Paris.

(Rappel : Paris a été recueilli par des bergers suite à son abandon par ses parents. C’est derniers avaient reçu le présage que leur fils détruirait la ville de Troyes. Paris est donc le fils du Roi de Troyes : Priam).

On reconnaît donc Paris prés d’une source incarnée par une nymphe.

Au milieu des déesses on peut voire Hermès tenant un caducée (dieu des voyageurs).

On peut ensuite différencier les déesse grâce à leurs attributs :

 

·        Héra, déesse du couple de l’union légitime et de la fécondité, est accompagnée de son Paon (Héra aurait placé sur cet oiseau les  100 yeux de son ami Argos qui fut tué par Zeus. Héra avait commander à Argos d’espionner son mari qu’elle soupçonnait d’être infidèle).On peut voire qu’elle menace Paris. (elle prendra parti pour les adversaire de Troy dans la bataille)

 

·        Athéna, déesse de la guerre et de la sagesse, reprend ses vêtements près de son bouclier à tête de méduse. Ses attributs sont le casque, la lance, le bouclier et la chouette (symbole de la sagesse).

 

·        Aphrodite, déesse de l’amour, a qui Pâris remet la Pomme est couronnée par 2 amours.

 

Chaque déesse pour s’attirer le jugement favorable de Pâris lui ont proposés des cadeaux :

_ Héra propose à Pâris la souveraineté sur l’Asie et l’Europe

_Athéna propose la victoire à la guerre

_Aphrodite lui a donc offert en échange: la plus belle femme du monde

 

Par la suite Pâris séduira Helene, femme du Roi de Sparte qui grâce à l’intervention d’Aphrodite tombera amoureuse de lui. Pâris enlève donc Helene et provoque la colère de son mari qui entrainera contre la ville de Troyes (dont Pâris est originaire) toutes les cités Grecques alentours.

 

Au dessus du cadre on aperçoit une tête dans un bandeau de tissu. C’est un masque humain aux oreilles d’âne et aux cornes de bœuf. C’est en fait une allégorie de Pâris.

Les cornes rappel qu’il est berge et que  « sa stupidité causera la ruine de Troyes » (inscription du cartouche au bac su cadre).

 

Le cheval de Troyes :

 

 

Ces deux peintures sont décisives. Car pour Homer elles sonnent la fin du récit de L’Iliade. Virgile, un écrivain romain, s’appropria la fin de l’Odyssée (représenté sur les 2 dernières peintures) pour débuter  son récit de l’Enéide. La première partie de l’Eneide raconte le voyage d’Enée après la chute de Troy jusqu’à son arrivée en Italie pour fonder Rome. L’Eneide est une œuvre de propagande commandée par l’empereur pour donner à Rome une identité, une histoire. Ce récit donne une grande place à l’appui des Dieux dans la prospérité de Rome.

 

A propos de la peinture, voyant que la guerre s’éternise (10 ans de bataille), les grecs décident d’utiliser la ruse pour vaincre. Les Grecs construisent un immense cheval de bois qu’ils laissent sur le rivage. Ils feignent alors de regagner leur pays. A l’intérieur du cheval se sont dissimulés plusieurs chefs Grecs dont Ulysse.

La ruse est symbolisée par des têtes de renard représentes sur le cadre de la peinture.

 

Un traitre nommé sinon  incite les troyens à faire entrer le cheval dans la ville. Les Troyens pensent alors qu’il s’agit d’une offrande des grecs à la déesse de la ville  Pallas Athéna.

On peut donc voire le traitre tenu Par des patres qui l’on découvert. Ils l’amènent donc devant le Roi de Troyes Priam que l’on reconnaît à sa couronne.

Le mensonge de Sinon est évoqué  dans le cadre de la peinture par les Hommes et le femmes tenant des masques.

 

On peut voire le prêtre Laocoon représenté courant et tenant une énorme javeline qu’il s’apprête à lancer sur le cheval. En effet Laocoon s’est opposé à l’idée de faire entrer le cheval dans la cité; mais il sera tué par un énorme serpent. Les Troyens prendront sa mort comme un signe des dieux et laisseront entrer le cheval.

 

Une fois la nuit tombée Ulysse te ses compagnons sortent du cheval de bois et vont ouvrir les portes de la cité à l’armée Grecque qui détruira et incendiera la ville.

Les têtes de loup et les visages grimaçants symbolisent de façon général la violence et le mal.

 

La fuite d’Enée :

 

La ville entière brûle, sur une place éclairée par les lueurs de l’incendie se dresse le cheval de bois (se voit peu).Au premier plan on voit des troyens en fuite: Enée porte son père Anchise. Il semble calme, il est d’ailleurs symbolisé par des femmes représentant la constance sur les cotés du cadre. Anchise est boiteux car il fut frappé par l’éclaire de Zeus qui a appris qu’il avait eu un fils avec Aphrodite. Les 4 femmes folles de peur fessant des gestes désordonnés contrastent avec le calme d’Enée. Le fils d’Enée, Ascagne set aussi représenté.

A droite de la peinture on remarque des navires ou vont s’embarquer les survivants. L’inscription en  bas dans le cartouche reprend 2 vers de l’Enéide prononcé par Enée lui même : »quelles paroles pourraient dépeindre cette nuit de massacre et de funérailles ? Quelles larmes répondraient à nos malheurs ».C’est à ce moment qu’Enée devient le personnage principal du cycle.

Les figures du cadre évoquent l’horreur et le massacre : tête d’homme et de bête à l’expression féroce ; masques de femmes épouvantés ; deux fauves (autour du cartouche).En haut un visage inquiétant entre 2 ailes de chauves souris.

Les figures féminines latérales hurlant de désespoir et les mains liées annoncent la servitude future réservée au vaincus.

 

Le cabinet des muses :

 

Nous sommes dans la pièce la mieux conservée du château appelé cabinet des muses. Cette pièce doit son nom aux personnages peints en pied dans les arcades de la partie supérieur du mur. Ces personnages sont donc des muses, accompagnées d’Apollon avec son arc, de Minerve en armure et de Mercure représenté avec un caducée et des pieds ailés.

Chacune des 9 muses est reconnaissable  grâce à ses attributs. Par exemple à droite de la cheminée : Polymnie muse de la géométrie avec son compas. Uranie muse de l’astronomie avec une sphère. Clio muse de l’histoire représentée avec un livre. On retrouve d’autres muses comme celle de la poésie lyrique, de la fête ou encore de l’harmonie et du chant.

 

La partie basse des murs présentent de grands médaillons qui sont des représentations d’arbre fruitier exotiques (citronniers, orangers, grenadier) alternés avec des paysages. On peut y voire une représentation du gout de l’époque pour les nouvelles contrées.

 

Le thème de l’allégorie des sens est alors en vogue à l’époque. L’ensemble date du 17ème siècle, on y retrouve donc le style baroque avec des stucs. On remarque une sculpture en fort relief ainsi qu’une large utilisation de la dorure.

 

Des pilastres s’amortissent sur des têtes de chérubins dans la partie basse. Cela sert de support aux doubles colonnes corinthienne de la partie –haute.

 

L’harmonie est semblable à la chambre du roi : le bleu et l’or. On remarque des fonds mosaïqués dans la même tonalité à effet de cube en perspective.

Le plafond serait inspiré de ceux de Fontainebleau.

Le tableau de la cheminée représente Diane chasseresse entourée de ses nymphes rapportant le produit de leurs chasses.

L’agencement du décor peut paraître spécial, en effet les lambris sont coupés au niveau des fenêtres et des angles. On pense que la commode a été passée à des menuisiers et ornementalistes parisien et que l’ensemble a ensuite été monté sur place par une équipe locale (erreur de calcule ou mauvaise pose ?)

Ajouter un commentaire
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site