Matinée Tours FR

VISITE MATINALE AVEC THERESE ET ANNE-LAURE

Place Jean Jaurès

Nous sommes sur la place Jean Jaurès.

La ville de Tours est divisée en 2 parties par un axe central orientée nord /sud : la rue nationale (auparavant rue Royale).L’Avenue Grammont est la prolongation de cette dernière.

Au nord /est plus loin dans la ville, il y a le vieux quartier appelé la cité. Il c’est développé au 3ème siècle ; plus tard il accueillera la cathédrale.

Au nord /ouest, prés de la Loire, on trouve la quartier de Châteauneuf qui a émergé au 4ème siècle autour de la basilique abritant les reliques de Saint martin (les remparts autour de ce quartier s’élèveront au 10ème siècle).

Ces 2 quartiers indépendants seront réunis par un mur au 14ème siècle.

17ème

Ensuite au 17ème siècle la surface de la ville doublé. Un nouveau rempart est donc construit qui commence au nord par la Loire pour s’arrêter à la place Jean Jaurès ou nous sommes. Cette place s’appelait rue des portes aux fers et constituait la limite sud de la citée. Une entrée dans le rempart était donc aménagée à cet endroit avec un mail.

Pourquoi ce rempart a t il était construit au 17ème alors qu’a cette époque il n’a plus d’utilité militaire?

Ce rempart symbolisait la frontière de la ville et marquait un espace protégé de l’extérieur. Dans l’enceinte de la ville, la population bénéfice d’exonération de taxe, d’assistance et de la sécurité .De plus le rempart constituait un élément défensif contre les crues de la Loire.

18ème

Au 18ème la ville connaît de grandes restructurations. Dans le but de créer une voie de communication, un pont en pierre est construit sur la Loire au début de la rue nationale (à la place de l’ancien en bois).

Pour relier l’avenue de Grammont (une levée) avec le nouveau pont, la ville crée un percement qui formera une nouvel axe nord /sud le long du quel la ville pourra se développée (l’axe est ouest parallèle à la Loire étant saturé).

Ce projet permet donc à la ville d’améliorer la communication, l’hygiène mais aussi l’esthétisme des rues.

A cette époque le centre politique et administrative se trouve à l’autre bout de la rue National au débouche du pont sur la Loire.

19ème

Au 19ème siècle le rempart construit au 17ème forme un obstacle à toutes formes de communication qui est entrain de croitre fortement. Beaucoup de percées on été faites dans le mur. La ou nous nous trouvons l’espace vide laissée par la destruction du rempart à permis l’aménagement des boulevards Béranger et heurteloup. Sur la place Jean Jaurès une esplanade semi-circulaire est aménagée avec un nouveau palais de justice puis par la suite un nouvel hôtel de ville.

Grâce au triomphe du chemin de fer, la centre de la ville se déplace vers le sud c’est à dire vers la nouvelle gare.

Je vous présente l'hôtel de ville de tours. Assez impressionnant? Lorsque l'on traverse la place il est difficile de le rater. Mais pourquoi un tel édifice ici? Pourquoi ces dimensiosn et cette décoration de la façade? En fait l'objectif de l'architecte Victor Lalouxnétait de montrer l'importance et la suprématie de la république, ses vertues ainsi que l'autorité municipale. En effet à cette période, la france commence avec la troisième république, peu après la guerre contre les prussiens qui restèrent un an à Tours. C'est pour cela que l'on trouve des statues symbolisant la force, le courage, de chaque côté du fronton et l'éducation et la vigilance du côté est. Mais c'est également pour cela que le monument est imposant. Chaque partie verticale est surmontée d'un fronton. Au centre on y trouve une horloge, et dessus une tête grimacante, peut être pour amener un brin d'originalité...

Construit en 1904, il n'y a pas au moment de son inauguration que des admirateurs. En effet on peut faire plusieurs reproches à l'architecte. Tout d'abord il est beaucoup trop grand par rapport à la place Jean Jaurès, et ses dimensions sont démesurées par rapport au palais de justice juste à côté qui ne peut pas rivaliser et qui devient difficile à remarquer. Il s'impose sans laisser de place au regard pour le reste de la place, qui devient difficile à remarquer. De plus l'architecte n'a pas respecté une certaine continuité dans le style architectural de la place: en effet le palais de justice a été construit avant la mairie, mais Victor Laloux n'a pas jugé bon de garder le même style architectural. Il n'y a aucune symétrie entre ces deux bâtiments. Cependant Victor a réalisé une façade perfectement symétrique pour l'hôtel de ville.

On peut apercevoir une série de colonnes ioniques au deuxième niveau, peut être une référence aux colonnes doriques du palais de justice. (ce serait le seul point commun entre les deux bâtiments).

Le bossage du Rez de Chaussée renforce le côté imposant et massif . Cet aspect est mis en valeur par les dimensions du bat: long et pas très haut. Cette partie ci se différencie du reste par sa simplicité. Tout de même on pourra remarquer les 4 atlantes soutenant le balcon avec leurs bras et leur tête, alterné par les arcs en plein cintre. Ils sont très impressionants, chacun porte à sa façon... On peut voir la soufrance sur leur visage et la difficulté de la tache: les muscles sont tendus. Autour des atlantes: une décoration de fruits: peit être une tentation pour les atlantes qui ne peuvent pas les attraper.

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  Palais de justice 

Lorsque l'on se trouve su la place jean Jaurès, le palais de justice est difficile à remarquer, et ce à cause de l'hôtel de ville. Mais si on ne regarde que ce bâtiment, en oublient le reste, on remarquera la jolie colonnade. Construit au début du 19ème siècle par M. Jacquemin et son fils, il est assez simple par rapport à l'édifice voisin. Au dessus des colonnes, métopes et triglyphes s'alternent sur une frise. Sous le porche on retrouve une série de colonnes. Ces éléments nous rappellent les temples grecs, où serait née la démocratie: donc forte signification.

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La gare

A la fin du 19ème siècle, la gare n’est pus assez grande pour accueillir le trafic grandissant des trains.

Une nouvelle gare est donc construite à 100mètre de l’ancienne, elle est plus spacieuse et plus fonctionnelle.

L’architecte est Victor Laloux, il a aussi construit le nouvel hôtel de ville.

La gare est un bâtiment utilitaire il se doit donc d’être construit avec des matériaux économiques, les matériaux de l’industrie seront donc utilisés. La gare doit aussi être monumental car c’est un bâtiment symbolique qui incarne une institution (la République) et la ville de Tours.

4 matériaux principaux ont servit à la construction.

• La pierre: pour la façade et les statues

• Le fer: qui porte la structure

• La fonte: pour les moulurations qui recouvre la structure en métal et pour les colonnes à l’intérieur

• La verre: pour les 2 grandes arcades triangulaires ; cela donne de la légèreté et de la transparence à la façade.

L’emploi de ces matériaux ont permis de construire un bâtiment lumineux qui permet l’évacuation des fumées de locomotives.

Le bâtiment est très symétrique.

La façade est composée d’une imposante horloge au centre surmonté par un cartouche contenant les armes de la cité (3 tours).

2 Grandes arcades faites de verre soutenu par un squelette de métal sont encadrées par 4 pylônes semi circulaires.

Chaque pilier possède un cartouche ou les lettres PO sont sculptées, ce sont le initiales de la compagnie « Paris Orléans »qui exploitait le chemin de fer à l’époque.

On remarque aussi sur ces pylônes le caducée emblème du dieu des voyageurs hermès.

4 statues allégoriques surplombent ces piliers ; elles représentent les ‘ villes principales desservies par la Cie Paris Orléans : Limoge (à gauche), Bordeaux, Toulouse et Nantes.

On peut aussi remarquer les 2 marquises qui protèges les 2 entrées de la gare.

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Le musée des beaux arts est à l’origine un palais archiépiscopal. Il a été construit sur les fondations du mur défensif gallo romain du 4ème siècle. La tour gallo romaine est un vestige de cette époque elle est faite de brique et de pierre blanche. Les éléments gothique : le toit conique, l’épie de faîtage et la fenêtre à traverse et meneau furent rajoutés par la suite. Elle fut convertie en oratoire au 19ème siècle. Elle fut restauré en 1997.

Il existe un souterrain qui suit l’ancien tracé du rempart : il part sous la tour pour débouché sous la première tour de la cathédrale.

Le bâtiment qui donne sur la cour date du 17ème siècle .On remarque le toit pentu et les lucarnes typiques de cette époque.

L’entrée semi circulaire qui ferme la cour a été rajoutée au 18ème siècle. Cette porte était, à l’origine, placée à l’entrée de la rue Royale (maintenant rue national) en l’honneur de Louis 14.Ele prend l’apparence d’un arc de triomphe (colonne corinthienne) avec 3 arcades. Coté cour on remarque une frise garnie de motif en vague.

Le cèdre du Liban à été planté en 1804.C’est un des plus grand d’Europe. Il a été classé « arbre remarquable de France ».Il mesure 31 mètre de haut : ce qui représente un immeuble de 7 étages. Ses branches recouvrent une surface de 800m2 .Le tronc peut atteindre7.5 mètres de circonférence. Les sortes de toiles d’araignées dans l’arbre sont des câbles qui permettent de retenir les branches si elles tombent violement.

Dans les anciennes écuries se trouve Fritz. C’est un éléphant qui s’est échappé du cirque .Il est devenu fou et a effrayer la population de Tours. Il a donc fallut l’abattre .Il a été empaillé dans la ville de Nantes et ramené par bateau sur la Loire à Tours.

Partie de gauche avec le jardin:

Cette partie ci du palais des archevêques est marquée par un style plutôt classique qui reflète bien date du 18ème siècle. En effet il est plutôt simple, sans trop de décorations, mais nous trouvons cependant un fronton et un attique. Après la révolution française le palais des archevêques devient un théâtre, une école, une bibliothèque, et enfin un lieu pour entreposer les œuvres d'art confisquées. A la fin du 18ème siècle un musée est ouvert, puis revient entre les mains des clercs, pour enfin être racheté par la ville en 1910. Aujourd'hui on y trouve des peintures européennes et du mobilier allant du 14ème s au 20ème s.

On raconte que Napoléon aurait passer une nuit ici à son retour d'Espagne.

Le jardin: très agréable pour une promenade. Bien organisé, une référence est faite au Châteaux forts par les buissons taillés en forme de créneaux ou de boules de canon. Une terrasse surplombe le jardin.

Le faune:

une créature légendaire de la mythologie romaine jouant avec une panthère. La particularité d'un faune: un corps humain avec des oreilles et une queue animales.