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Hotel des Pénitentes Infos suplémentaires

HOTEL DES PENITENTES

Infos complémentaires

 

Source 1

L'hôtel doit ses origines à l'abbaye St Nicolas : vers la fin du XVe siècle, les religieux font construire à proximité de leur abbaye - mais à l'intérieur des remparts - un bâtiment qui leur servirait de refuge en cas de troubles. En fait, ils n'y résident pas, mais le louent à de riches particuliers. En 1638, c'est la résidence du sculpteur Biardeau, auteur du retable de la chapelle de La Barre. Jusqu'alors appelé "maison de la Voûte", l'hôtel devient la résidence des pénitentes, au plus fort de la Contre-Réforme. A la Révolution, les pénitentes se dispersent mais la partie appelée "le refuge" reste ouverte. L'hôtel est exclusivement réservé à l'incarcération des filles publiques et des femmes condamnées. En 1810, on le transforme en hospice. Les dernières pensionnaires sont transférées en 1865 dans le nouvel hôpital. Depuis, différentes affectations s'y succèdent. La construction présente un panorama de l'évolution de l'architecture depuis le flamboyant jusqu'à l'art de la seconde Renaissance. Le corps de logis de droite, avec ses moulurations aiguës et ses torsades, est de la fin du XVe siècle tandis que l'aile centrale renvoie aux constructions de Louis XII à Blois. A l'intérieur, une exceptionnelle cheminée Renaissance, digne d'un château de la Loire, est richement décorée de médaillons et de rinceaux. Sur la gauche du corps central, une aile plus modeste est un témoignage de l'architecture civile à pans de bois, alors très commune à Angers. Son revers est tout différent: un grand portail, surmonté d'un chemin de ronde à deux élégantes tourelle où la seconde Renaissance a laissé des bossages. Là, se faisait l'entrée de l'hôtel, sur la rue Malmorte, car le boulevard Descazeaux ne fut percé qu'en 1862.

 

Source 2

Au XVIIe siècle, des institutions religieuses et caritatives s’installent dans le quartier de la Doutre : les carmélites rue Lionnaise, les bénédictines du Calvaire rue Vauvert ou encore les pénitentes, dans l’ancienne maison  de la Voûte, construite pour l’abbaye Saint-Nicolas entre 1475 et 1525. Cette communauté, placée sous le patronage de sainte Madeleine, recevait les femmes et filles de mauvaise vie, enfermées sur ordre de police, mais aussi les repenties volontaires ne souhaitant pas retourner dans le monde. Elle est officiellement établie en 1642. Son premier directeur, Guy Lanier, a reçu saint Vincent de Paul.

L’hôtel des Pénitentes présente un panorama de l’évolution de l’architecture depuis le gothique flamboyant (partie de droite) jusqu'à  l’art de la seconde Renaissance (à gauche, entrée encadrée par deux élégantes tourelles). Le boulevard Descazeaux, qui a mis en valeur la construction, ne date que du XIXe siècle. Aujourd’hui, l’hôtel accueille expositions et réceptions.

 

Source 3

L’hôtel des Pénitentes, 23 bd Descazeaux, tire son nom d’une communauté religieuse qui s’y installe ers 1640. Originellement, cet hôtel servait en périodes troublées de refuge aux moines de l’abbaye Saint-Nicolas sise hors les murs. L’édifice comprend deux corps de logis reliés par une imposante tour d’escalier. Le plus ancien a droite est de style gothique flamboyant avec des fenestrages typiques de cette période sur les allèges des fenêtres. Le second et la tourelle sont plus récents d’un quart de siècle, leur décoration les situant vers 1520. Celle-ci, avec ses pilastres à candélabres de style lombard et ses médaillons a buste, est une de rares manifestations de la première Renaissance à Angers. L’accès a l’hôtel se faisait  depuis l’ancienne rue des Pénitentes, par un corps de passage en retour d’équerre, maintenant tronqué (coupure visible) par le placement du boulevard : il en subsiste en particulier ce beau portail surmonté d’un chemin de ronde entre deux tourelles très décoratives dont le caractère faussement défensif est une pure fantaisie du temps.

 

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