BLOIS Cour intérieure FR

Vue d’ensemble unique de l’architecture civile française depuis le Moyen Age jusqu’au 17^ème siècle.

Seul château royal du Val de Loire.

• Le château devient la résidence favorite des rois de France pendant plus d’un siècle, à partir du roi Louis 12, né ici en 1462.
• C’est le premier chantier de François 1^er à son accession au trône en 1515.
• Henri 3 organise 2 fois les Etats Généraux du royaume pour essayer d’arrêter les Guerres de Religions (2^nde moitié u 16^ème ) en 1576 et 1588.
• Pendant la deuxième séance des Etats Généraux, le duc de Guise fut assassiné en décembre 1588.
• Au 17^ème siècle, c’était un refuge pour les personnes royales en exil, comme la reine Marie de Médicis (femme de Henri 4) et le duc d’Orléans (fils de Marie, frère de Louis 13).
• Listé aux Monuments Historiques en 1840, il a été restauré par Félix Duban.

Moyen Age

• A cette époque, le domaine était 2 fois plus grand que ce qu’on peut voir aujourd’hui.
• La salle des Etats Généraux est la plus grande salle civile du 13^ème siècle qu’il nous reste.
• 2 tours : tour des Champs (est)

                          Tour Château-Renault

• L’aile François 1^er est construite sur l’ancien site du château médiéval. Il s’appuie contre le mur d’enceinte.

Louis 12 (aile Est)

• Construite en briques rouges et pierres blanches (tuffaut) dans le style gothique flamboyant, avec quelques détails du style Renaissance italienne :
• Motifs Renaissance : candélabres

                                              Coquilles sous la corniche

• Importance de la galerie ouverte au rez-de-chaussée et fermé aux autres niveaux : avec ces galeries, les gens pouvaient facilement aller dans chaque pièce sans toutes les traverser (avant : pièces en enfilade).
• La tour carrée abrite l’escalier d’honneur, flanquée par une tourelle.
• Les appartements de Louis 12 et Anne de Bretagne étaient au 1^er étage. Aujourd’hui, ils abritent le musée des Beaux-Arts de Blois.

François 1^er (aile Nord)

• Chef-d’œuvre de la première Renaissance Française (1515-1519).
• Elle abrite les appartements royaux de François 1^er, Catherine de Médicis et Henri 3.
• La façon dont le bâtiment a été conçu est similaire à celle des bâtiments du Moyen Age.
• Les motifs italianisants (de style italien) sont caractéristiques de la Renaissance Française : la façade a un motif quadrillé avec des moulures et des pilastres qui entourent les fenêtres.
• En haut du mur, on peut voir un mélange de coquilles et de gargouilles de style médiéval.

Le grand escalier

• A l’origine, il se trouvait au centre de la façade.
• Il offre un contraste avec les contreforts massifs et la légereté des terrasses en loggia.
• Les balcons permettent une nouvelle mise en scène de la vie de court : on doit voir et être vu.
• La multiplication des emblèmes royaux casse la monotonie de la façade et de l’escalier (salamandre couronnée et monogramme).
• Mais on peut remarquer qu’il n’y a pas de symétrie rigoureuse, à cause des ouvertures qui ont été faite selon les besoins en lumière de chaque pièce.
• Cette asymétrie est accentuée par la destruction d’un quart Ouest de l’aile par Gaston d’Orléans.

Gaston d’Orléans (aile Ouest)

• Construite par François Mansart qui fut le précurseur du style classique en France, pour le duc Gaston d’Orléans entre 1635 et 1638.
• On peut voir que dans la partie centrale du bâtiment, il y a une superposition des 3 ordres : dorique, ionique et corinthien comme au Colisée de Rome. + 2 frontons l’un dans l’autre : triangulaire et semi circulaire. Ceci met l’accent  sur l’axe central pour montrer la symétrie + toit « à la Mansart » fait que les combles sont utilisables.
• Cette aile est le modèle du classicisme en France avant le château de Versailles (qui a été ne partie construit par un neveu de Mansart, Jules Hardouin-Mansart).

Anecdote

Au début du règne de son fils Louis 13, Marie de Médicis essaya d’imposer son favori : Conocine Concini, Maréchal d’Ancre. En avril 1617, le jeune roi fait arrêter Concini et exila sa mère à Blois.

Après 2 ans de captivité et de surveillance, Marie s’échappe le 21 février 1619.

La légende dit qu’elle s’est enfuit par une fenêtre en utilisant une échelle de corde.